jeudi 4 juillet 2013

La beauté intérieure du crapaud

Il était sous les feuilles des pommes de terre et Maguy a posé la main sur son dos.
Frayeur! 
Vous savez bien, vous qui me lisez, que le plus effrayé des deux fut l'amphibien Quasimodesque.  N'est-il pas adorable ce crapaud commun? Amour anoure quand tu nous tiens! 
Il était couvert de terre et je l'ai lavé avant de le photographier. Il n'a pas vraiment apprécié! Pourtant, il était bien plus beau ensuite, lavé, brossé et recoiffé. Chaque pustule venimeuse en paraissait plus redoutable. Elles ne sont pourtant pas bien nocives et la couleuvre adore leurs sécrétions acides. 
J'aurais pu, dans un moment d'égarement sénile, embrasser son front, entre les deux glandes parotoïdes qui lui donnent cet air courroucé mais, j'avais trop peur qu'il se transforme en prince marchand. Oui, je dis bien, marchand!
Aussi, me suis-je contenté de lui tapoter le dos.
Alors, il m'a refait le coup de la grenouille qui voulait devenir aussi grosse que le bufo bufo, pardon que le bœuf. L'ingrat!
 Puis, sans même me saluer, il est reparti sous les feuilles des patates pour y espérer, patiemment, une nouvelle caresse de Maguy.

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