mardi 13 décembre 2011

La Grange des Ruettes à Tiercé (Maine et Loire). Evitez!

Seulement si vous avez l'âme d'un bovidé.
Il m'arrive de sortir d'un restaurant l'estomac barbouillé et la rage au cœur. Ce fut le cas un matin de réveillon en sortant du Restau Théatre, revoir ce billet en cliquant ci-après.
J'ai le sentiment que certains de ces établissements ne servent qu'à ramasser l'oseille que leur apportent les clients moyens, abusés par la blancheur des nappes et l'éclat des carafes.
J'ai remarqué que ce phénomène est encore plus frappant lorsque c'est un groupe qui commande un repas pour une cinquantaine de personnes ou plus. Dans ce cas précis, il n'est pas rare de retrouver les ambiances tristounettes de nos anciennes cantines. Ma dernière expérience est la suivante:
Je commande un couscous pour 55 personnes à la Grange des Ruettes, une sorte de restaurant/gite du village de Tiercé, dans le Maine et Loire. Je consens un effort financier pour ce type de menu, sensé être plus onéreux que ce que cet établissement propose habituellement.
Une sorte de cerbère mal embouché règne sur ces lieux.
Certains de mes amis arrivent un peu en avance et sont reçus comme des chiens au milieu d'un jeu de quilles. Bon, passons.
Lorsque j'arrive, je me fais envoyer sur les roses parce que je demande à me servir du micro de la cabine sono existante.
Bon, passons.
Toute la joyeuse troupe s'agglutine autour du comptoir achalandé par les patrons en vue de l'apéritif. Le cerbère est là et veille à l'approvisionnement du buffet en blinies. Pas un mot, pas un sourire, je m'attends à tout moment à ce qu'il balance ses petites crêpes à la tronche de mes collègues.
Bon passons.
La table en U est, ma fois, assez bien décorée. Mais, un couscous, pour moi, est l'occasion d'une présentation un peu festive, agréable au regard, amusante. Là, des assiettes arrivent de la cuisine avec des bouts de merguez, une viande un peu dure, des boulettes, quelques légumes et quelques grains de semoule. La sauce est insipide. Je subodore qu'il y aura une seconde tournée vu l'indigence du plat. Niet. Chacun ingurgite son plat de cantine.
Bon passons.
Nous allons directement au dessert. Un Paris-Brest nous est servi, tout droit décongelé de chez Métro. On a versé dans l'assiette une sorte de crème anglaise, sortie de sa boite, et qui se demande ce qu'elle fait sur un Paris-Brest.
Bon passons.
Café.
Bon passons.
Ah non au fait, je ne passe plus!
Inutile de passer un savon au serveur, seul rescapé présent du trio initial.
Je raye l'établissement de mes carnets.
Je me promets d'en parler autour de moi.

Je leur envoie une lettre d'injures.

Moralité: Soyez vigilants face à ces gougnafiers qui surfent sur la vague de votre bonne volonté. Ne dites plus: "Oui, parfait!" mais "C'était dégueulasse et nous ne reviendrons plus!" . Faites évoluer les relations entre la clientèle et les marchands en vous indignant quand cela est justifié.

Gueulez!

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