vendredi 22 juillet 2011

Impuissance de l'Etat face aux problèmes d'insécurité. Les sauvageons de Contigné.


Le sauvageon est un arbre venu spontanément, dans les bois, dans les haies, de pépins ou de noyaux de fruits sauvages ; les rameaux en sont presque toujours armés d'épines, et les fruits ont trop d'âpreté pour être bons à manger. Chevènement se servit de cette définition botanique pour nommer les voyous de banlieue. C'était leur faire honneur, indument. Les haies sauvages sont utiles!
S'il faut sauvegarder les sauvageons de nos campagnes, pour les oiseaux qu'ils abritent et les sous-bois qu'ils protègent des pas perdus, il est inutile de ménager les voyous!
On vient encore nous parler de dialogue! En règle générale, le maire dialogue, le voyou insulte! Parfois, le voyou baisse la tête et fait profil bas. C'est parce qu'il vient d'être pris sur le fait et risque quelques problèmes. Ce jour là, il est prêt à tous les compromis. Cela ne dure que le temps d'obtenir, encore une fois, l'amnistie de ses déprédations, de ses coups, de ses insultes. Cela marche devant les juges! Puis le voyou revient dans le village et fait un bras d'honneur, goguenard, aux pauvres gens qui devront encore le supporter jusqu'à ce que les gendarmes l'arrêtent de nouveau puis, l'emmènent devant un juge qui écoutera ses jérémiades, ses excuses, ses regrets, avant de le renvoyer faire des bras d'honneur dans le village! Et, ainsi de suite, jusqu'à  ce qu'un drame plus violent, plus répréhensible, mieux côté dans les tables de la loi, envoie le voyou sous les verrous pour quelques temps. Un an, deux ans, jusqu'à ce qu'il revienne goguenard et insultant, doigt en l'air, troubler de nouveau la quiétude de ses voisins! Votre quiétude!

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