samedi 25 octobre 2008

Le chemin



Périlleux sera le chemin à emprunter pour sortir de cette crise!

Posons nous désormais la question du parcours le plus apte à nous mener vers un avenir meilleur. Une évidence me saute aux yeux, le libéralisme a fait un faux pas fatal entrainant dans sa chute bon nombre de certitudes. Il faut maintenant reprendre le contrôle de l'Economie, ajuster les rènes au plus court. Il ne s'agit plus de réguler mais de contrôler. Les euphémismes n'ont plus bonne presse.

L'Etat doit débarquer les capitaines séniles qui ont mené le navire à sa perte et s'installer à la barre.

Le problème est donc strictement politique. Il faut trouver les timoniers capables de s'intéresser à autre chose qu'à leur compte en banque et à leur braguette. Cela promet d'être chaud!

La droite est disqualifiée et la gauche a montré sa propension à élever des pyramides, des colonnes, des opéras, des bibliothèques en lieu et place de logements ou, simplement, de structures adaptées à ses concitoyens.

Il faudra bien cependant trouver en son sein les personnalités capables de s'intéresser au mieux vivre individuel plutôt qu'à leur propre avenir politique.

Il conviendra aussi de calmer les fonctionnaires européens prompts à édicter ces règles dont quelques unes nous ont menés droit vers le précipice. La libre concurrence me paraît être une de ces tartes à la crème qui commencent à avoir un goût de rance! Stoppons immédiatement la privatisation de la Poste, par exemple. Arrêtons de construire des TGV et, même si ce n'est pas rentable, remettons en usage un maillage entre les petites villes.

Favorisons la recherche. Il y a des domaines où l'urgence de trouver des solutions est évidente: énergie, transport, écologie, pollution.

Utilisons les impôts pour ce à quoi ils sont destinés, pas pour augmenter les dépenses de l'Elysée ou les salaires des ministres et députés, mais pour maintenir des hôpitaux en province, des tribunaux dans les sous-préfectures, des enseignants dans les écoles, des bureaux de poste dans les villages.

En résumé, faisons une politique de l'individu et non une politique de masse. Ce n'est pas si compliqué que cela. Il suffit juste de réfléchir un peu!

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